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Questions fréquentes sur la clinique et la médecine

Qu'offrez-vous de plus que le réseau public?

Outre une accessibilité rapide, la clinique médicale Saint-Georges offre une prise en charge complète, tant interventionnelle que pharmacologique, qui se trouve difficilement dans le réseau public.

Par exemple, lorsque votre médecin de famille vous réfère en radiologie pour une infiltration, vous êtes dirigé vers un radiologiste qui n'a pas le mandat de vous évaluer ou de vous assurer un suivi. Il a souvent que le mandat d'effectuer l'infiltration prescrite par un médecin qui souhaitons-le, a l’expertise requise pour bien évaluer l’origine plutôt que de se fier sur au rapport d’imagerie.

Lorsque vous êtes dirigé vers un orthopédiste ou neurochirurgien pour une condition non chirurgicale, ce dernier n'a pas le mandat d’assurer le suivi requis après avoir prescrit une infiltration ou une physiothérapie.

Quand faut-il consulter pour une douleur?

Il est sage de soigner une douleur aiguë avant qu'elle devienne chronique.

On définit la douleur chronique comme étant une douleur qui ne guérit pas après 3-6 mois.

Je crois sage de consulter dans les 4-8 semaines après l'apparition d'une douleur.

Les rayons X sont-ils fiables pour diagnostiquer une cause de douleur?

Les rayons-X ne voient que les os et leur usure/dégénérescence articulaire.

Ce n’est pas l’arthrose ou la dégénérescence qui fait mal, c’est l’inflammation. Bien des gens ont de l'arthrose sur leur rayons-X et n'ont jamais eu mal à cette articulation.

Certains ont peu d'arthrose et beaucoup de douleur inflammatoire...

Une hernie discale est trouvée par scan chez jusqu'à 20 % de la population asymptomatique.

C'est donc l'examen physique effectué par une main experte qui détermine souvent le mieux l'origine d'une douleur...

Par quelle forme de thérapie commencer?

Il est acceptable de commencer par consulter n'importe lequel des professionnels du musculo-squelettique.

Toutefois, l'erreur que je rencontre le plus souvent est qu'on s'acharne sur une forme de thérapie qui fait échec.

L'erreur majeure que je rencontre est donc celle du client qui a fait plusieurs mois d'une thérapie en échec. Il l'abandonne et en essaie une autre, ainsi de suite jusqu'à ce qu'il me consulte.

La combinaison infiltration et manipulation est la réponse à la gestion de bien des blessures ou douleurs.

Lorsque j'entreprends une thérapie avec un client dont la douleur se déclare rebelle ou partiellement rebelle au traitement, je m'empresse à associer mes infiltrations à une autre forme de thérapie interventionnelle tel la physio/ostéo/chiro/kynésio qui sera au choix du client.

Qu'est ce que le PRP?

PRP correspond à l'acronyme « plasma riche en plaquettes ». Il est surtout utilisé en médecine esthétique, orthopédique, sportive, urologique, vétérinaire, dentaire, dermato pour rajeunir/régénérer des tissus vieillis/dégénérés/blessés. Le PRP s'obtient par centrifugation d'un prélèvement de sang autologue (de la personne qui souhaite le traitement). Ce plasma riche en plaquette contient de nombreuses molécules/facteurs de guérison impliqués dans la réparation de tissus blessés ou dégénérés.

Mon expérience clinique démontre qu'il est possible de soulager une majorité de douleurs chroniques musculo-squelettiques en injectant du PRP dans une lésion.

L’explication simpliste de son efficacité est la suivante : ce que le corps n’arrive pas à réparer à concentration physiologique x1, le PRP qui est du plasma concentré par un facteur de « x3-4 » en plaquettes et facteurs de croissance/guérison réussira, du moins en partie et suffisamment pour éliminer ou réduire significativement la douleur.

Il faut ajouter à cela le fait qu’en plus, ce concentré est déposé sur des sites souvent peu vascularisés tels un tendon, ligament ou articulation ce qui favorise encore plus ce processus naturel.

À noter, nos tendons et articulations vieillissent plus vite parce qu’ils sont beaucoup moins vascularisés que bien d’autres structures.

À noter qu’une biopsie de la peau d’une personne âgée est très peu vascularisée en comparaison à une peau jeune.

Les diabétiques vieillissent plus vite parce que leur maladie à la propriété de faire vieillir les vaisseaux sanguins.

L’exercice cardio ralentit le vieillissement parce qu’il stimule l’accroissement de la fonction cardiaque et vasculaire. Plus on augmente la demande en oxygène, plus le corps augment ses vaisseaux.

Pourquoi une seule infiltration est souvent insuffisante?

J’y donne deux raisons :

Très souvent, une douleur chronique devient complexe dans la mesure où une blessure primaire déstabilise sa périphérie et s'ensuivent des blessures secondaires de voisinage.

En exemple, la douleur chronique lombaire origine souvent d’une dégénérescence spinale spinale parfois douloureuse, parfois pas. C’est avec le temps que les structures qui supportent la colonne s'épuisent et génèrent leur douleur. La douleur lombaire chronique peut ainsi souvent provenir de 3-4 sites anatomiques.

La deuxième raison est aussi simple que la nécessité de bien souvent devoir prendre 10 jours d’antibiotiques plutôt que 5. L’échec à 5 jours d’antibiotique ne vient pas du fait que l’on a choisi le mauvais antibiotique mais que l’expérience démontre qu’il est souvent nécessaire de répéter le traitement sur 10 jours. C’est de même avec la cortisone et le PRP.

Mon expérience démontre que pour un résultat optimal, 50 % des gens ont besoin d’une 2 e infiltration cortisonée sur le même site et 20 % ont besoin d’une 3e dose.

Dans le cas du PRP, l’expérience démontre qu’il faut souvent 2-3 doses avant de connaitre le succès. Il arrive que ce soit plus. Il arrive que ce soit moins.

Les assurances payent-ils le PRP?

Il est peu probable que vos assurances paient le PRP.

Vos assurances ont la plupart du temps, le mandat de payer vos médicaments. Cela dit, le PRP n’a pas de DIN (drug ID#).

Le PRP est-il douloureux?

Le PRP génère rapidement une crise inflammatoire de guérison. Toute inflammation a un potentiel douloureux qui varie beaucoup d’une personne à l’autre.

Que fait la cortisone?

La cortisone est un anti-inflammatoire stéroidien. Elle réduit la douleur en réduisant l'inflammation causée par la dégénérescence (usure) des structures musculo- squelettiques. Ce n’est pas la structure dégénérée ou blessée qui fait mal. C’est la « réponse inflammatoire de guérison en échec » du corps en réponse à cette structure dégénérée ou blessée.

D’où vient l’inflammation chronique que l’on cherche à éliminer avec la cortisone?

Tout processus de guérison passe par un processus inflammatoire de guérison. Une inflammation chronique résulte d’un processus de guérison en échec perpétuel. Cette situation peut donc être contrôlée par la cortisone.

Avant l’arrivée du PRP, c’est tout ce que l’on pouvait faire. (Voir section sur le PRP)

La cortisone a encore sa place en première ligne.

Bien souvent, elle arrive à contrôler une situation douloureuse pendant 3-6+ mois.

Parfois elle permet même à une structure de bien cicatriser et ne plus produire d’inflammation.

La cortisone demeure ma première ligne.

Je la considère aussi utile en visites pré-PRP puisqu’elle me permet de connaitre la dynamique des composantes de la pathologie de la douleur du patient.

Elle me permettra ainsi de mieux cibler le PRP…

La cortisone est-elle dangereuse?

Les infiltrations de cortisone ne doivent pas être confondues avec la prise oralequotidienne de cortisone, qui elle provoquera des effets secondaires (gain de poids, rétention hydrosodée, ostéoporose…) si prise pendant plus de deux semaines. C’est de cet usage que vient la phobie sociale qui règne autour de la cortisone.

Les infiltrations de cortisone ne causent aucun effet secondaire durable si la règle de 3 est respectée; soit un maximum de trois infiltrations consécutives sur le premier 2-3 mois pour assurer un effet thérapeutique maximal suivi au besoin d'une seule infiltration aux 3-4+ mois lorsque la condition est chronique et temporairement contrôlée par la cortisone. C’est l’a condition dégénérée (d’usure) qui fera récidiver l’inflammation chez bien des gens.

J’estime que 40-50 % des gens répondent adéquatement à la 1ere infiltration et 80 %+ des gens répondent adéquatement à la 2e.

Statistiquement, s’il y a échec à la 2e, seul 10-20 % des gens bénéficieront de cette 3e. Je ne la propose pas souvent, à moins qu’il y ait eu une progression lente mais encourageante aux 2 premières infiltrations.

Une infiltration aux 3 mois devient irraisonnable chez une personne de moins de 60 ans qui en aura besoin pendant des années.

D’où l’intérêt du PRP chez ces gens.

En réalité, la structure anatomique réellement vulnérable à un excès d’infiltration cortisonée est le tendon et le ligament. La cortisone les fragilisera jusqu’à risque de rupture si trop répété. Le tendon le plus vulnérable à la cortisone est le tendon d’Achille. On ne doit pas l’infiltrer à la cortisone mais au PRP.

Le tendon d'Achille est soumis à des charges souvent 5 fois celle du poids corporel. Le risque de rupture de ce tendon est très élevé.

En vérité, une articulation est rarement compromise par la cortisone.

Au contraire, il est acceptable d’y voir une action protectrice parce qu’elle ralentit une action inflammatoire qui à long terme accélère le vieillissement de cette articulation…

Qu'est-ce qu'une infiltration trigger point?

Une infiltration trigger point est une infiltration qui cherche à provoquer un effet de relaxation réflexe musculaire qui est très réel mais mal compris. Peu de médecins font ces infiltrations. Les physiothérapeutes exploitent le phénomène trigger point par leur technique aux aiguilles sèches...

Ils réalisent en même temps un effet régénératif par micro trauma, comme le fait d'ailleurs toute infiltration.

Nous utilisons habituellement la Xylocaïne comme substrat volumique.

Nous y ajoutons au besoin un peu de cortisone si l’enthèse du myofascia est impliqué dans la douleur. Nous ajouterons au besoin un agent botulinique si le spasme est rebelle au « trp xylo ».

Qu'est ce que l'acide hyaluronique?

L'acide hyaluronique correspond à de longues chaînes croisées de sucre. Il est présent naturellement dans la peau et le liquide articulaire. Cette molécule a la propriété d'hydrater/lubrifier les tissus en fixant l'eau à sa structure. On lui confère un effet régénératif léger. C'est aussi de l'acide hyaluronique que l'on utilise pour pulper les lèvres des femmes et c’est l’AH que l’on retrouve dans les couches de bébé pour absorber l'urine!

Cette « réhydratation » des structures anatomiques permet une meilleure physiologie du tissu injecté. Ce produit sert de viscosupplément dans une articulation. Certaines compagnies d’assurance le qualifient d'orthèse liquide pour ne pas le rembourser en tant que médicament. Il sert aussi de produit de comblement pour les lèvres et hydratant de la peau.

Pourquoi utiliser un agent botulinique (Botox, Xeomin) en douleur chronique?

Les agents botuliniques sont ajoutés aux « trigger points » à base de Xylocaine paralysent une partie des fibres musculaires et servent à réduire les spasmes musculaires rebelles lorsqu’il y a échec aux infiltrations « trigger points » à base de Xylocaine.

Qu'est-ce qu'une douleur neuropathique?

La douleur neuropathique origine d’un nerf blessé, mal cicatrisé ou inflammatoire.

Elle peut aussi avoir une origine centrale (cérébrale).

La fibromyalgie est considérée par plusieurs comme une neuropathie centrale à forte composante psychologique…

Ces douleurs neuropathiques sont les plus difficiles à gérer.

La douleur neuropathique périphérique pure n'est responsable que d'une minorité de douleurs chroniques. Elle est cependant une composante secondaire et tertiaire de la majorité des douleurs chroniques inflammatoires et myofasciales.

Définitions médicales

Tendinoses
tendon dégénéré (usé)
Tendinite
tendon inflammé
Arthrose
articulation dégénérée (usée)
Ostéoarthrite
articulation inflammée par l'arthrose
Arthrite
articulation inflammée par une maladie inflammatoire tel l'arthrite rhumatoïde.
Tendinopathie
maladie du tendon sans précision
Enthèse
point d’insertion d’un tendon ou ligament sur un os
Enthésopathie
pathologie non précisée de l'enthèse (l’insertion d'un tendon ou ligament sur l'os) traumatisée, inflammatoire ou dégénée.
Infiltration
injection
Épidurale
infiltration dans l'espace épidural, le plus souvent lombaire.
Épidurale caudale
infiltration épidurale lombaire passant par le trou sacré caudal.