Une bonne approche par infiltration est souvent supérieure à l’approche pharmacologique puisque que l’approche pharmacologique connait trop souvent des effets secondaires déplaisants
Mon approche pharmacologique respecte les lignes directrices actuelles (post crise des narcos 2017) en douleur chronique. Je favorise les antiépileptiques dans la douleur chronique à composante neuro-myofasciale, quoiqu’ils aient, comme les narcotiques des effets secondaires cognitifs, émotionnels et sexuels. Il s’ajoute à ces effets secondaires, malheureusement souvent des gains de poids avec ou sans rétention hydrosodée (sauf pour le topiramate qui permet une perte de poids chez 15% des gens.)
Je fais aussi usage des TC/tricycliques pour au moins aider le sommeil même si souvent ils aident peu au contrôle de la douleur. Je fais de même avec les IRSN pour au moins aider l’état dysthimique qui accompagne trop souvent la douleur chronique même si souvent ils aident peu au contrôle de la douleur.
Depuis la crise des narcos de 2017, je suis devenu conservateur avec l’usage des narcotiques.
J’utilise les anti-inflammatoires que très rarement puisqu’à mon expérience, ils ne soulagent pas plus de 15 % des gens et sont un risque d’effets secondaires majeurs.
Dans la douleur chronique bien installée, je favorise initialement les antiépileptiques, tricycliques et antidépresseurs sur les narcotiques parce qu'une composante neuropathique périphérique et centrale existe presque toujours dans la douleur chronique régionalisée.
La narcothérapie s'ajoute à ces co-analgésiques que lorsque la douleur n'est pas contrôlée.
J’aime bien le tramadol comme analgésique à usage occassionnel.
Je cherche initialement un contrôle de la douleur nocturne, ensuite diurne.
Je cherche initialement un contrôle sur la douleur de repos, ensuite à l’effort.
Je ne vise jamais le soulagement complet avec la pharmacologie puisqu’elle causera souvent des effets secondaires cognitifs, émotifs et sexuels.
Je tente toujours, lorsque possible de commencer par les infiltrations.